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le blog des communistes et sympathisants de Ploemeur et Larmor-plage
28 octobre 2013

LA VIOLENCE DES RICHES

LA VIOLENCE DES RICHES001

La bourgeoisie "travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il lui est nécessaire de faire croire qu'elle travaille, qu'elle exploite, qu'elle massacre pour le bien final de l'humanité. Elle doit faire croire qu'elle est juste. Et elle même doit le croire. M.Michelin doit faire croire qu'il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui.

Paul Nizan, "Les chiens de garde", 1932

Texte repris en ouverture de "La violence des riches" de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, 2013 éditions Zones

 

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21 octobre 2013

REACTION DU SECRETAIRE du PCF DU FINISTERE AUX LICENCIEMENTS

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extrait du journal L'HUMANITE DU lundi 21 octobre 2013

18 octobre 2013

SITUATION DE L'AGRICULTURE EN BRETAGNE - LETTRE DU SENATEUR Michel LE SCOARNEC

16 octobre 2013

Réforme des retraites : "Un texte antisocial indigne d’un gouvernement de gauche"

Explication de vote par André Chassaigne

 mercredi 16 octobre 2013arton33071-b7bc3-d1329

 Le projet de loi sur les retraites qui prévoit notamment un allongement de la durée de cotisation dans le secteur privé et public à 43 ans à l’horizon 2035, a été adopté le 15 octobre par l’Assemblée nationale à 270 voix Pour et 249 Contre.

"Ce texte prolonge les réformes libérales engagées par la droite (...) il n’est ni juste, ni équitable", a déploré André Chassaigne qui a voté, avec son groupe, "contre ce projet anti-social".

Explication de vote :

Pourquoi ? Pourquoi tant de précipitation à obéir aux diktats des marchés financiers, du patronat et de la commission européenne ?

En choisissant la concertation plutôt que la négociation, le dialogue social a été délibérément réduit à sa portion congrue, vous laissant toute liberté de vous inspirer des préconisations régressives des rapports Moreau et du COR.

Vous seriez passés en force à l’assemblée nationale, si les députés du Front de Gauche ne s’étaient opposés à la procédure du temps programmé. Une opposition que nous avons portée ensemble il y a quelques mois… mais les temps changent et vous avez prouvé qu’en matière de rénovation des droits du Parlement vous n’avez rien à envier à vos prédécesseurs.

Le recours à la procédure accélérée, qui autorise une lecture seulement dans chaque chambre, signe votre volonté de museler le débat public et parlementaire, et votre acharnement à vouloir faire passer un texte qu’une écrasante majorité de nos concitoyens réprouve…

Et pour cause : ce texte prolonge les réformes libérales engagées par la droite depuis 1993.

Il n’est ni juste ni équitable. C’est un tissu de régressions sociales que peinent à contrebalancer les rares mesures que vous présentez comme des progrès, qui ne sont en réalité que l’atténuation de reculs sur lesquels vous avez renoncé à revenir.

Vous commettez un véritable racket des retraités en leur ponctionnant 2 milliards d’euros dès 2014. Par la fiscalisation d’une part et le report de la revalorisation des pensions au 1er octobre, avec à la clé une baisse mécanique, inexorable des pensions par rapport au cout de la vie. Deux ponctions qui impacteront directement le pouvoir d’achat des retraités modestes, au premier rang desquels on trouve une majorité de femmes. Sur cet article, deux délibérations furent nécessaires pour venir à bout des réticences de votre propre majorité !

Il n’y a rien, ni dans ce texte ni dans votre politique, en faveur de la résorption des inégalités salariale, professionnelle et de retraite entre les femmes et les hommes : le gouvernement assume de ne pas engager de réforme des avantages familiaux avant 2020, comme il assume de ne pas résorber rapidement les écarts salariaux, mesure qui rapporterait 10 milliards d’euros par an pour le seul financement des retraites… L’égalité peut bien attendre !

La justice et l’équité attendront également…

Car il n’y a rien non plus dans ce texte ni dans votre politique, qui permette une plus juste répartition des richesses, un financement équitable et équilibré de la protection sociale et l’ouverture de droits nouveaux. Oubliée la retraite à 60 ans !!!

Rejetée par une écrasante majorité de nos concitoyens, l’allongement de la durée de cotisation fait reposer une grande partie de la réforme sur les jeunes générations. De votre propre aveu Mme la Ministre, cette mesure injuste repousse l’âge réel de liquidation de la retraite à 66 ans voire davantage. Le but de cette manœuvre est limpide : faire baisser le niveau des prestations servies. Travailler plus longtemps pour gagner moins et voir ses droits réduits, voilà le vrai visage de cette réforme !

Où sont l’équité et la justice quand 99% des mesures de financement pèseront sur les retraités, les actifs, les femmes et les jeunes, alors que les employeurs et le patronat sont d’ores et déjà assurés par le ministre de l’économie de voir leur obole intégralement compensée ?

Sur le volet pénibilité, c’est peu dire que les avancées sont laborieuses… On est encore très loin du progrès et de la justice sociale : nous y voyons plutôt un profond mépris pour ceux des travailleurs qui, usés, cassés après 25 ans de pénibilité, pourront partir à 60 ans… il y a 3 ans c’était l’âge légal de départ en retraite, et vous voudriez nous faire croire que c’est une avancée !!!

Enfin, vous mentez par omission au peuple français en claironnant que cette réforme permet de sauver notre système de retraites par répartition. La vérité Mme la Ministre mes chers collègues, c’est que vous avez refusé d’inscrire parmi les principes de l’article 1er, que notre système de retraite devait rester à prestations définies.

La vérité Mme la Ministre, c’est que votre texte fait de notre système de retraites un système à cotisations définies, dans lequel les droits des assurés deviennent des variables d’ajustement.

Si c’est là votre conception de la vérité, de la justice et de l’équité, alors nous vous la laissons.

Vous aviez l’occasion de marquer l’Histoire, 30 ans après la retraite à 60 ans !!! Vous n’en avez rien fait.

Ce projet de loi est indigne d’un gouvernement et d’une majorité de gauche !

Le peuple et les syndicats de salariés sont sur la place de la Concorde pour vous enjoindre de retirer votre projet. Les députés du front de gauche, à l’écoute des aspirations du peuple et des travailleurs, défendent une autre ambition pour notre protection sociale ; c’est pourquoi ils voteront contre ce texte antisocial.

12 octobre 2013

REUNION PUBLIQUE

AFFICHETTE INVITATION 16 OCTOBRE A5

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9 octobre 2013

UNE LISTE POUR CONSTRUIRE A GAUCHE A PLOEMEUR

Les communistes, les élus, les sympathisants du Front de gauche s’adressent à vous :

Pour mieux vivre tous ensemble à Ploemeur, face à la crise et aux politiques d’austérité, face aux appétits de la droite et du FN

 

FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX, CONSTRUISONS A GAUCHE !

 

 Chômage, pouvoir d’achat, retraite, précarité…les conditions de vie des Ploemeuroises et des Ploemeurois ne cessent de s’aggraver, comme celle de nombreux français.

Pourtant nous avons chassé N. Sarkozy. Les communistes, avec le Front de gauche, y ont activement contribué. Et nous avons été 52% à Ploemeur, à élire un nouveau Président de la République sur la promesse du « changement maintenant ».

Plus d’un an après, nous partageons votre déception et votre colère : la rupture annoncée n’est pas au rendez-vous. Faute de courage pour s’attaquer à la Finance, à l’évasion fiscale et aux pouvoirs des patrons du CAC40, le gouvernement reste prisonnier de la loi de l’argent.

Et 10 députés du Front de Gauche, à l’Assemblée nationale, ce’ n’est pas assez pour faire entendre la voix des salariés !

Alors, que fait-on ensemble ?

Il faut, d’urgence, gagner un changement de cap à gauche ! Les communistes, avec le Front de gauche, sont de toutes les mobilisations

Pour la Retraite, pour l’augmentation des salaires, contre les suppressions d’emplois et les attaques sur le Code du travail, contre la guerre en Syrie. Les élu-es communistes, à tous les niveaux, de la commune au Parlement, se battent, à vos côtés, dans ce sens.

Et déjà les élections municipales approchent.

Elles conditionneront une bonne part de votre vie quotidienne dans les 6 années à venir : les Municipalités sont « en première ligne » face aux difficultés sociales et économiques de la population.

La question est donc posée: face à la loi de l’argent, face au chômage, face aux politiques d’austérité, notre commune sera-t-elle un lieu de résistance, d’entraide, de solidarité, de vivre-ensemble ?

Sera-t-elle un élément de protection des plus fragiles, un espace favorisant l’égalité de tous, un outil de développement de l’activité locale, de réponse aux besoins des habitants ? Sera-t-elle un rempart contre la crise et l’austérité ?

Depuis sa défaite de 2012, la droite rêve de reconquête et a engagé de grandes manœuvres avec l’extrême-droite. Pas question des laisser appliquer leur politique dans notre commune !

A l’inverse, il faut renforcer une vraie majorité de gauche à Ploemeur, forte de sa diversité et de ses différentes sensibilités.

Il faut renforcer les services publics locaux dont on nous vante le rôle « d’amortisseur social » dans la crise, et donner un nouvel élan à la démocratie locale et à l’intervention citoyenne !  Ils nous coûteraient moins cher que les dividendes versés aux grandes entreprises des secteurs concernés.

Pour cela, vous avez besoin d’élu-es qui se battent pour vous pour l’Ecole, le logement, l’emploi, les transports, la réindustrialisation de notre agglomération, la planification écologique. Vous avez besoin d’élu-es qui disent haut et fort que la démocratie locale est un bien précieux qui ne supportent pas l’hégémonie et l’absence de transparence, en particulier, alors que les communautés d’agglomération prennent tant de place. Vous avez besoin d’élu-es à vos côtés, qui vous aident à conquérir, y compris par la lutte quand il le faut, des droits nouveaux dans tous les domaines de la vie !

Les élu-es communistes et républicains, avec le Front de gauche, sont de tous ces combats.

A Ploemeur depuis 1995, soit 3 mandats, les communistes sont associés à la gestion municipale. Nous agissons avec les socialistes majoritaires et le Maire pour construire une ville plus solidaire, plus agréable à vivre. Nous sommes présents, avec nos spécificités, dans les orientations décidées. Nous assumons ce bilan. La construction de nouveaux logements, le quotient familial, la défense de l’Ecole publique, la promotion du sport et de la culture, l’équilibre entre les quartiers, le maintien et le développement des services publics, etc…ont été des dossiers majeurs de cette mandature dans lesquels les élus communistes et républicains ont pris toute leur place.

Si nous partageons nombre des orientations actuelles, nous manifestons des différences aves nos alliés : La politique du logement social, indispensable pour la justice et l’avenir de la Ville ne va pas assez loin dans la présence du locatif. La présence des opérateurs publics n’est pas suffisante.

La démocratie locale doit être accentuée, le travail des élus, de tous les élus, avec la population doit être amélioré.

 La sollicitation de l’avis de la population sur les dossiers importants doit être un préalable à toute réalisation importante.

Une véritable planification écologique nécessite des mesures, à l’échelle de l’agglomération, beaucoup plus ambitieuses.

Le fonctionnement de l’intercommunalité, avec désormais 12 compétences déléguées, est une question majeure de cette campagne. Nous pensons que cette intercommunalité est une chance  sur certains dossiers qui nécessitent une autre échelle que celle de la commune, mais l’extension à marche forcée des champs d’intervention peut s’avérer désastreuse. L’exemple de l’eau, avec une dégradation du service rendu (absence d’information, retard dans les réponses et surtout dégradation de la qualité) est à cet égard caricatural. Les politiques communautaires doivent être débattues dans les communes. La diffusion d’un journal ne peut suffire pour faire le bilan des actions conduites.

A Ploemeur, une voix originale,  à gauche, peut se faire entendre,

  Faîtes le choix de vos idées.

 Nous constatons de grandes différences d’appréciation avec le Maire socialiste et son parti sur la politique nationale et les risques qu’elle fait peser sur l’avenir de la commune.  Dans l’impossibilité, malgré nos sollicitations, de discuter d’orientations municipales avec le parti socialiste et son Maire, nous prenons la décision de constituer une liste de large ouverture à gauche et nous faisons appel à tous les citoyens qui partageraient nos valeurs pour la construire. Venez avec nous enrichir un programme ouvert, construit avec les Ploemeurois-es. Nous serons présents dans les quartiers et à l’entrée des entreprises à cette fin.

Pour nous joindre ou nous rejoindre, écrivez-nous à pcfploemeur@gmail.comou rendez-vous sur notre blog ploemeurpcf.canalblog.com.

5 octobre 2013

CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 3 OCTOBRE, LA DROITE AFFICHE LA COULEUR

CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 3 OCTOBRE,

LA DROITE AFFICHE LA COULEUR

 

Spectateur du dernier conseil municipal, j’ai souhaité réagir aux propos entendus au cours de la séance.

Beaucoup de questions étaient à l'ordre du jour. La droite ploemeuroise a souhaité en faire une tribune pour les projets néfastes qu'elle va présenter aux prochaines élections municipales.

Un rapport de la cour des comptes positif pour la gestion de la commune souligne les nombreux services rendus à la population

Le rapport de la cour régionale des comptes sur la gestion de PLOEMEUR de 2009 à 2012 a rassemblé l'essentiel du discours des représentants locaux de la politique de M.Sarkozy et autre Coppé ou Fillon.

Privatisation des services, réduction drastique des investissements, disparition des tarifs sociaux, ouverture de la commune aux spéculateurs, les recettes de la Droite

Il est à noter que les intervenants de la Droite ont eu des appréciations différentes de ce rapport

Pour l'un, M.Camusard,  il a souhaité faire dire au rapport le contraire de ce qu'il avance: la pression fiscale sur les habitants, du fait de la commune, aurait progressé de manière conséquente, ce qui est faux.  Pour l'autre, M. Tonnerre, ne pouvant trouver dans les analyses, ce qui lui permettrait de critiquer, il est allé souligner ce qu'il nomme les insuffisances du rapport (absence de remarques sur des investissements divers) mettant ainsi en cause les magistrats. Pas de surprise pour l'essentiel, ils sont d'accord pour vilipender la politique du logement, les services rendus à la population et les investissements qu'ils jugent démesurés. Ils sont all »s jusqu’à faire dire au rapport le contraire de ce qu’il énonce.

Derrière ces discours politiciens se dégagent les futures orientations des 2 listes de Droite pour la prochaine échéance: repli de la commune sur elle-même, concession des services au secteur privé, projets "public-privé", réduction drastique de la dépense avec un contour très limité de l'intervention de la commune. Ils veulent laisser "au marché" la place libre afin qu'il se développe et s'enrichisse. Terrains, espaces de loisirs, spéculation sur les logements, prise en charge payante sans tarifs sociaux des activités culturelles et de loisirs. Cette politique serait dramatique pour la population et coûterait très cher à chacun.

Malgré les obstacles, peser pour poursuivre et amplifier les choix engagés

Ces discours qui s'appuient sur le mécontentement provoqué par l'imposition nationale trop forte que subissent les ménages aux revenus modestes, sur une augmentation de la TVA qui touche les uns et les autres sans distinction et sur les promesses non tenues dui gouvernement socialiste ne recouvrent pas la réalité locale. Celle-ci est bien différente et c'est heureux.

De cette Droite aux affaires de la commune, nous n'en voulons pas. A contrario, sans augmenter la pression fiscale, nous souhaitons l'amplification de la politique du logement social, la continuité des services rendus à la population au meilleur prix, par la gestion publique et donc des services publics. Nous souhaitons même l'extension de ceux-ci afin de réduire les coûts. Un service public intercommunal de l'eau, des déchets, du transport n'a pas à payer les dividendes des actionnaires sur la facture des administrés.

Pour y parvenir, un obstacle important se profile à l'horizon, celui de l'austérité que le gouvernement veut imposer aux communes. La place de chacun dans les résultats électoraux de mars 2014, donnera les contours du Ploemeur de demain.

 

Michel LE MESTRALLAN, chef

Chef de file du front de gauche à Ploemeur

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